1 – Annonce du rapt et versement de la rançon

Je suis toujours en danger de mort dans cette affaire criminelle d'État.
J'offre une récompense de 100 000 euros à la personne ou aux personnes qui me permettront de m'en sortir.
Détails sur la prime sur : http://100k-aubert.fr

Par lionel, 16 juin, 2020

[Sommaire de niveau 1 (simple)]
<< Avant l'annonce du rapt : lourdes difficultés de regroupement familial (utilité moyenne pour la compréhension)
>> Après : 2 - blocage de l'enquête par un colonel auprès de l'ambassade

 

Alors que nous galérions depuis 4 années pour obtenir le regroupement familial des deux filles de ma femme restées au Congo, la famille là-bas nous annonce que l'une des filles a été kidnappée par des inconnus à la sortie de l'école.

Nous nous doutons qu'il va s'agir d'une demande de rançon. Ma femme part à Kinshasa pour s'apprêter à négocier avec les ravisseurs, tandis que depuis la France, nous contactons, avec mon père, différentes organisations dont le ministère des Affaires étrangères.

 

Échanges avec l'ambassade de France et un colonel, attaché de sécurité intérieure

Un haut-fonctionnaire, Jean-Pierre Galland, nous répond et nous fait rentrer en contact avec le colonel français Bernard Tomalak avec lequel nous serons en liaison quasi-quotidienne ou sinon hebdomadaire : par des échanges téléphoniques, par mail, et par des rencontres physiques avec ma femme à l'ambassade de France à Kinshasa.

 

Paiement de la rançon au bout d'un mois et libération de l'enfant

Il nous faudra quasiment un mois, jusqu'au 17 mars 2008, pour réunir et envoyer 40.000 dollars américains. Pendant ce temps là, le colonel Tomalak abonde dans le sens de la réalité du kidnapping.

Deux personnes de ma famille paient la rançon :

  • ma grand-mère, Odette Lilamand, pour plus de 30.000 euros en incluant les frais annexes,
  • et la compagne de mon père, Éléna Dao Castes, entre 12 et 15.000 euros.

Nous ne le découvrirons que des années plus tard : le colonel avait une obligation d'ouvrir une enquête dès qu'un crime (un kidnapping en l'occurrence) est signalé, même si une partie des faits se déroule en dehors du territoire national, car c'étaient nous, Français, qui étions visés à la base.

Non seulement ce colonel n'a pas ouvert d'enquête, mais surtout il a demandé que des blocages soient faits pour cacher l'affaire.

Douze ans plus tard, en 2020, ces mêmes gendarmes ou policiers qui prennent la suite du dossier vont jusqu'à continuer à établir de faux documents pour me faire condamner et m'envoyer en asile.

 

Pour aller plus loin...

>> Création, en 2008, d'un site web au sujet du kidnapping (lien externe)
>> 2 - Blocage de l'enquête par un colonel au