8 – La policière qui a fait des faux porte plainte et des services spéciaux interviennent contre moi

Je suis toujours en danger de mort dans cette affaire criminelle d'État.
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Par lionel, 20 juin, 2020

[Sommaire]
<< 7 - Deux juges inventent que je suis allé en psychiatrie
>> 9 - Accusé dans un procès truqué, je dois fuir la France

 

 

Je dois constater que ce qui se déroule à mon encontre dépasse le cas de la simple brigadière-cheffe Céline Viciana : en plus des policiers, du colonel, des services sociaux, de mon assureur, une experte auprès du tribunal, deux psychiatres, des procureurs, des juges, tout ce « beau monde » se ligue contre moi,

Je penche vraiment en faveur du fait que la policière n'a fait qu'obéir à des instructions, illégales, de sa hiérarchie. Elle n'aurait pas dû, certes, mais l'idée de produire des faux procès verbaux ne me semble pas venir d'elle.

Les 2 services spéciaux qui vont entrer en action contre moi vont être une officine du ministère de la Justice, le chef de la PJ à la DACG, et la BAS, brigade des affaires spécialisées, au sein de la DDSP.

 

Une demande de clarification par rapport à un PV d'enquête faussé

J'avais remarqué un détail parmi les différents procès verbaux que le procureur Kiriakidès m'avait envoyés : la première page des procès verbaux contient habituellement en tout-petits caractères une série de numéros, qui identifient la procédure. Après quelques recherches, j'apprends qu'il s'agit d'un numéro « LRP », pour le logiciel de rédaction de procédure dans la police. Ce numéro permet d'authentifier le procès verbal.

Numéro LRP dans les procédures me concernant

Or parmi les faux procès verbaux, l'un d'eux, signé Céline Viciana, fait état d'une fausse procureure en 2014, Marion Menot. Ce document envoyé par le procureur Achille Kiriakidès laisse croire que c'est cette Céline Viciana qui l'a écrit.

La question que je me pose serait de savoir pourquoi cette simple policière va indiquer le nom de Marion Menot alors que, je pense, elle n'est, elle-même, pas au courant de la totalité des gens qui travaillent au parquet d'Aix à 50 km. Il y a quelque chose qui cloche…

Au début 2019, je penche alors plutôt sur le fait que ce soit quelqu'un du parquet, et très certainement celui qui m'a envoyé ce faux document, c'est-à-dire le procureur de la République Achille Kiriakidès, qui a commis le faux en écriture en faisant croire que c'était la policière…

J'envoie donc le 30 mars 2019 une lettre polie à la policière lui demandant, entre autres, d'infirmer le cas où elle ne serait pas à l'origine de la création de ce faux PV d'enquête.

 

Plainte fantaisiste à mon encontre de la part de la policière

Le 10 avril 2019, au lieu de me répondre qu'elle ne serait pas à l'origine des faux documents, Céline Viciana se fait mettre 3 jours en arrêt maladie et porte plainte contre moi pour des faits prétendus de harcèlement.

Vous pouvez lire ma lettre, vous verrez que le ton que j'emploie est tout à fait correct vu la situation, et que je laisse à la policière la possibilité de se défendre. Je maintiens que son arrêt maladie est fantaisiste, il n'y a pas de harcèlement dans cette affaire. La réalité est que cette brigadière décide de m'attaquer avec le soutien des gens du parquet d'Aix (les mêmes personnes que je mets en cause). Le parquet va rajouter une prétendue dénonciation calomnieuse (c'est leur leitmotiv depuis leurs menaces à mon encontre en 2012).

Il faut savoir qu'il s'agit de méthodes abusives employées par les policiers partout en France, pas uniquement dans mon cas : ils se mettent en ITT avec la bénédiction de leur hiérarchie pour ensuite faire croire qu'ils sont victimes et demander de lourds dommages-intérêts. Les juges marchent assez souvent dans la combine (pas tous les juges, heureusement).

 

Garde à vue

Le 18 septembre au petit matin, deux véhicules viennent spécialement de Marseille me chercher et me placer en garde à vue. Ils confisquent plusieurs matériels informatiques (en dehors de la procédure qui prévoit que ces scellés iraient au parquet). Lors de mon arrestation, ils essaient de me faire signer un document dans lequel je demanderais, selon eux, un médecin. Je refuse de signer ce papier qui avait des cases déjà cochées. (Par contre, dans le dossier de la procédure, ils vont modifier le document et en présenter un autre ordinaire, en faisant croire que c'est ce dernier que je n'ai pas voulu signer.)

Je suis conduit à l'Évéché à Marseille, où l'on me demande si c'est moi qui ai posté différentes vidéos et publications sur les réseaux sociaux, ce que je confirme, On me demande les raisons, et j'explique qu'il s'agit de me défendre et d'avancer dans mon affaire. Je reconnais l'ensemble des messages postés.

Le procès verbal de mon audition est consultable : ici. (Aujourd'hui, je sais que cette procédure était irrégulière, mais à l'époque, je me faisais avoir par les policiers.)

 

Les services spéciaux

Les différents policiers qui interviennent dans mon affaire appartiennent à des services plutôt « spéciaux ». En 2014, lorsqu'on m'a fracturé ma porte, il s'agissait de policiers qui agissaient en dehors de leur département, qui était les Alpes-Maritimes, et surtout sous les instructions d'un « chef de la police » parisien, Olivier Rabot, au sein même du ministère de la Justice (DACG). C'est clairement illégal que des institutions judiciaires puissent ainsi intervenir en donnant des ordres directs à des policiers.

Olivier Rabot, chef du bureau de la PJ

Certaines personnes m'ont fait remarquer que l'affaire de ma porte défoncée pouvait être le résultat d'un « exercice » (dont je fais gratuitement les frais) de certaines catégories de policiers.

Puis en 2019, mon affaire est prise en charge par un « Bureau des affaires spéciales » ou (« spécialisées » selon le contexte), BAS, dépendant tantôt de l'UEFA, tantôt de l'UFAG, tous deux rattachés en théorie à la Sécurité départementale des Bouches-du-Rhône, bien qu'on n'en retrouve aucune trace dans les organigrammes.

 

Psychiatre lors de ma garde à vue

De 2014 à 2018, des policiers et des magistrats avaient tenté de m'envoyer chez un psychiatre, et ils s'étaient contentés d'émettre des faux documents faisant croire que j'étais atteint de paranoïa. En 2019, ils décident de passer à la vitesse supérieure : m'attraper à l'occasion de la garde à vue et me forcer à voir un psychiatre, qui va lui-même établir des faux documents.

Ce psychiatre est le docteur Gilbert Fabre. Lors de l'entretien forcé que j'ai avec lui, je reste poli et réservé. Il ne retire aucune information susceptible de trouver chez moi une prétendue folie :

Il m'a été permis de procéder à un examen psychiatrique de monsieur Aubert Lionel, qui s'est montré […] non coopérant. Le propos qu'il m'a été donné d'entendre a été clair, cohérent. La présentation est assez moyenne. Il dit habiter Istres. Puis refuse de répondre, sans agressivité, ni violence, à toute autre question […]. En raccompagnant monsieur Aubert, il sait se montrer courtois.

Extrait du compte rendu du psychiatre réalisé lors de ma garde à vue.

Il n'y avait rien qui soit susceptible de me faire interner. Le psychiatre va alors demander mon dossier auprès de la policière (mais quel dossier ? des fausses pièces certainement, ou alors directement inventer conjointement avec la policière).

Alors ce que vont faire ensemble le psychiatre et la policière, pour quand même arriver à m'envoyer en hôpital psychiatrique, c'est de monter un faux dossier, dans lequel la policière va faire croire que je m'acharne contre la policière Viciana (alors que j'insiste, en réalité, il n'en est rien !)

Après m'être rapproché de l'officier de police requérant et avoir pris connaissance des faits le mettant en cause, il m'est permis l'hypothèse suivante

>> Détails sur le rapport faussé par le psychiatre et l'OPJ

Les écrits du psychiatre deviennent alors terribles à mon encontre. Il conclut sur le fait que je puisse dangereux pour moi (selon lui risque de suicide) et pour les autres. En conséquence, il demande la transmission de mon dossier à l'hôpital psychiatrique de Martigues, pour qu'eux prennent la suite. Il demande également ma condamnation : « une peine socio-judiciaire serait indiquée, avec injonction de soins ».

Ces conclusions sont terribles, lorsqu'elles sont mises en parallèle avec les premiers mots du médecin :

Début du rapportfin du rapport

Basé sur mon entretien

Basé sur les documents fournis par la police

Le propos qu'il m'a été donné d'entendre a été clair, cohérent.

sans agressivité, ni violence

il sait se montrer courtois

Une peine socio-judiciaire comprenant une injonction de soins est indiquée

La décompensation d'une telle structure de personnalité peut entraîner un ou des passages à l'acte, rendant alors le sujet dangereux pour lui-même ou pour les autres.

Dans le cas d'une opposition à un suivi, le signalement au secteur psychiatrique de référence ou au service des malades mentaux de l'ARS serait indiqué.

 

Le psychiatre, avec la complicité de la policière, va établir un rapport faussé en vue de me faire interner :

Rapport faussé du psychiatre

Le piège que les ministères de l'Intérieur et de la Justice avaient commencé à me tendre en 2014 semble se refermer contre moi…

>> Détails sur le rapport faussé par le psychiatre et les policiers marseillais

 

Extension de l'affaire de mon internement arbitraire à une autre personne

Les gens sont habitués à utiliser le terme d'internement « abusif », c'est-à-dire à la limite des compétences des psychiatres, comme si ceux-ci hésitaient et auraient dû prendre plus de précautions. Non ! Ce n'est pas ce qui m'arrive.

Ma situation est celle d'un internement arbitraire (ou d'une tentative ; sachant qu'en droit pénal la tentative d'un crime est punie de la même manière que le crime).

Il faut comprendre que lorsque les autorités policières, médicales et judiciaires se mettent ensemble pour me tendre un piège, celui-ci est échafaudé jusqu'au bout, qui est constitué par mon internement. J'y ai fait obstacle et je l'ai déjoué, et la dernière partie n'a pas pu être appliquée contre moi. Mais elle existait.

Ces policiers, magistrats et psychiatre ne m'ont pas fait mettre en garde à vue, puis fabriqué un faux intellectuel en matière médicale, pour qu'ils se disent : « Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? On va regarder si M. Aubert a un dossier à l'hôpital de Martigues. S'il n'a rien, on le relâche. »

Non ! Et j'insiste : quand le psychiatre dit transmettre mon dossier à Martigues, c'est parce qu'il sait que là-bas, des éléments supplémentaires (encore d'autres faux) s'y trouvent et qu'ils les ajouteront pour parvenir à m'enfermer.

La lecture du rapport du Dr Fabre donne une indication : il commence par écrire que les éléments détenus par la police marseillaise ne sont pas suffisants pour réaliser une SDRE (soins à la demande du représentant de l'État), puis il indique transmettre le dossier à l'hôpital de Martigues. Sachant qu'il n'existe que deux moyens de forcer une hospitalisation, que le premier moyen étant à la demande du préfet, mais que ce moyen ne marche pas, et que le deuxième moyen est suite à une demande, très souvent, d'une personne de la famille, c'est malheureusement vers là que j'ai dû chercher qui étaient les traîtres. Je précise que cette personne s'est greffée récemment à la procédure que les policiers tentaient de mettre en place depuis des années. Ce qu'a fait cette personne, c'est fournir à l'administration des moyens supplémentaires pour m'envoyer en asile, mais que ça n'annule pas tout ce qui a été entrepris par les magistrats et policiers depuis des années. Eux sont les initiateurs, tandis que cette personne de ma famille va devenir leur complice. Cette personne est ma sœur, Magali Mathias.

 

 

Pour aller plus loin...

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